L’enfant
est différent de l’adulte sur bien des points
:
- système cardiorespiratoire
- potentiel enzymatique
- capacité de récupération
- seuils physiologiques enregistrés à partir
des concentrations lactiques
- fréquence cardiaque (FC)
FC :
la FC max de l’enfant est supérieure de 10
à 40 battements / adulte. Elle diminue avec l’âge
à partir de 20 ans. Elle monte et descend très
rapidement dés l’arrêt de l’exercice
ce qui rend sa prise manuelle complètement inutile
pour rendre compte de l’intensité de l’exercice.
La consommation d’O2 :
L’enfant sollicite plus rapidement et plus efficacement
son système aérobie. L’activité
des enzymes oxydatifs est plus élevée que
chez l’adulte et l’activité des enzymes
glycolytiques est plus faible. Ceci se traduit par une moindre
sollicitation du métabolisme anaérobie.
Seuil anaérobie :
Ce seuil se situe à des pourcentages de VMA supérieurs
à ceux de l’adulte. L’enfant peut donc
travailler à des intensités élevées
sans pour autant solliciter son métabolisme lactique
de façon importante.
Récupération :
On sait que l’entraînement facilite la récupération
des sujets. Des exercices d’intensité sous-maximale
permettent d’accélérer l’élimination
de l’acide lactique . Cependant l’enfant récupère
plus vite que l’adulte et cette vitesse de récupération
s’accroît avec l’âge de la pré
puberté à l’adolescence. Ce phénomène
s’explique entre autre par une moindre participation
de la glycolyse.
Conclusion :
un travail de type intermittent (10/10 15/15 30/30) à
des intensités comprises entre 100% et 120 % de VMA
sera plus efficace et mieux accepté par les enfants
car plus adapté à leurs caractéristiques
physiologiques et psychologiques.
L ‘entraînement des jeunes devrait donc s’organiser
pendant la croissance de la puissance vers la capacité
et non l’inverse comme c’est souvent le cas
actuellement.