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Planification : entre la théorie et la pratique
 
Voici le résumé d'un article plus complet paru à ce sujet
Rappels théoriques :

La notion de planification renvoie à la nécessité d’agencer de manière cohérente les charges d’entraînement afin de permettre un développement harmonieux des différentes composantes de la performance. Cette nécessité s’appuie sur le fait que :
- le développement de la condition physique présente un caractère cyclique et l’on ne peut maintenir un niveau de condition physique optimale que sur un laps de temps restreint.
- la réalisation d’une performance dans une discipline sportive sollicite de manière préférentielle certaines qualités physiques, techniques, tactiques et psychologiques qui ont chacune des dynamiques de développement propres. Elles ne requièrent pas les mêmes volumes et formes de travail pour être améliorées.

L’agencement des charges de travail s’organise donc en cycles où l’on distingue :
- le microcycle : souvent une semaine constituée d’une série d’entraînement formant un ensemble homogène.
- le mésocycle : composé de 3 à 6 microcycles de plus en plus intenses suivis d’un micro cycle allégé pour favoriser la récupération et éviter le surentraînement.
- le macrocycle : annuel ou semi-annuel composé de plusieurs mésocycles. En général trois périodes sont distinguées : préparatoire, compétition et transition.

La programmation de l’entraînement s’appuie sur les principes suivants :
- la hiérarchisation des compétitions
- la croissance des charges de travail
- la charge maximale: charge pour laquelle les progrès de l’athlète sont les plus importants.
- l’alternance de temps de travail et de temps de repos
- la périodisation qui vise à faire coïncider le moment de la compétition avec le moment où l’athlète est au meilleur de sa forme.
- la cohérence dans l’agencement des charges

L’ensemble de ces principes relatifs à la planification devrait enfin être contextualisés en fonction des caractéristiques des sportifs( âge, niveau de pratique), des disciplines sportives et du calendrier. Pour autant, la complexité et les multiples contraintes de la pratique ont parfois du mal à s’accorder à ces principes.

Comment fonctionnent les entraîneurs ?
L’étude réalisée par les auteurs de l’article révèle que face à ces difficultés, les entraîneurs qui ont la charge du haut niveau, adoptent une planification souple qui s’adapte aux comportements des athlètes. Ils déterminent donc des trames directrices, des tendances, qu’ils régulent en fonction de leurs observations et de ce qu’ils perçoivent chez leurs athlètes. Les séances sont aussi construites de manière à faciliter l’adaptation aux événements rencontrés.

Les charges de travail sont l’objet d’un dosage permanent. Au-delà de ce qui peut être anticipé dans la préparation de la séance, l’entraîneur cherche pendant l’entraînement le
« seuil de tolérance » des individus afin d’optimiser les effets du travail réalisé.
Enfin les entraîneurs sont continuellement confrontés à des problèmes pratiques pour lesquels les solutions standardisées et générales sont rarement efficaces. Ils recherchent souvent des réponses locales et inédites pour lesquelles les connaissances scientifiques et les principes généraux sont d’une pertinence relative. Les entraîneurs mènent ainsi une activité d’enquête et de recherche, voire de tâtonnements successifs, afin d’identifier une solution opérationnelle qui vient enrichir leur expérience et leurs connaissances pratiques.
L’entraînement exige donc des compétences de planification mais aussi d’improvisation.

Pour aller plus loin :
L’entraînement, Coll, « Pour l’action » édition revue EPS 2004 , mêmes auteurs

La Maisonnaise

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