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Le lumbago ou lombalgie aiguë
 
La lombalgie est « une douleur lombo-sacrée médiane ou latéralisée avec possibilités d’irradiations ne dépassant pas le genou mais avec prédominance de la douleur dans la région lombosacrée » AFREK (1998).

La lombalgie touche chaque année 30 à 50% de la population. Les sportifs n’y échappent pas, le plus souvent avec des effets néfastes sur l’entraînement et la performance.

Lombalgie chronique vs. Lombalgie aiguë
Il faut différencier la lombalgie chronique (de plus de 3 mois) de la lombalgie aiguë.
La lombalgie chronique (7 à 10% des cas) est le plus souvent due soit :
- à une détérioration, avec arthrose, d’un ou des deux disques de la charnière L4-L5 et L5-S1,
- à une compression du nerf sciatique.
La lombalgie aiguë est une douleur localisée dans le bas du dos. 40 à 70 % des lombalgies aiguës disparaissent en moins d’une semaine.

Lombalgie spécifique vs. Lombalgie non-spécifique
Autre classification pertinente :
- les lombalgies spécifiques pour lesquelles la cause est connue et le traitement ciblé,
- les lombalgies non spécifiques (90% des cas) dont l’origine reste non précisée et le traitement encore mal codifié.

Facteurs de risque
Les causes de la lombalgie sont mal connues, mais deux types de facteurs de risques ont été identifiés :
- physiques : contraintes biomécaniques, vibrations du corps entier, postures prolongées.
- psychologiques et sociales : charge mentale résultant de tâches monotones et impliquant une attention soutenue et des cadences imposées.
Des facteurs physio-pathologiques et comportementaux d’aggravation ont également été identifiés.

Evolution du traitement
Avant, le traitement portait sur les symptômes et le malade devait attendre le soulagement de la douleur avant d’envisager la reprise d’activités.
Depuis les années 90, on cherche à éviter l’installation d’une peur du mouvement qui restreint les activités et s’ajoute au déconditionnement. Aussi, la personne lombalgique est encouragée à maintenir ses activités. Mais le mouvement étant souvent perturbé par la douleur, soulager reste une priorité. Les progrès portent surtout sur l’enseignement de techniques (placements et mouvements) et de comportements (appréciations des charges et de ses limites) de protection de la colonne vertébrale. Le développement de la proprioception joue également un rôle très important.

Conclusion
L’un des enjeux de la prévention des récidives est d’éviter l’évolution vers l’état chronique et les conséquences aux plans : personnel, familial et professionnel. Les risques de récidives et d’évolution vers l’état chronique, diminuent lorsque la personne lombalgique prend une part active à l’apprentissage de techniques et de comportements protecteurs de sa colonne vertébrale.

Merci aux auteurs, dont R. ZIANE.

La Maisonnaise

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