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Etirements, souplesse et performance
 
Nous avons déjà consacré de nombreux articles sur ce sujet, mais les connaissances actuelles vont tellement à l’encontre des discours et des pratiques traditionnelles, que je vous livre un extrait de la dernière lettre des entraîneurs de l’INSEP qui abordait cette problématique.

La question qui se pose est : « est-il intéressant de faire des « assouplissements » a l’échauffement avant une compétition et/ou avant un entraînement ? »
Voici le Point de vue Christian Miller qui dirige le laboratoire de biomécanique de l’INSEP :
Les conclusions des nombreuses études récentes, semblent effectivement remettre en question l’intérêt des étirements du complexe muculo-tendineux, pour améliorer la performance. Selon ces travaux les étirements conduiraient à une régression
des capacités musculaires en termes de vitesse et de force. En outre ils ne permettraient pas, contrairement à ce qui était communément admis de prévenir les blessures.
Alors faut-il abandonner purement et simplement ces pratiques pourtant très répandues, particulièrement au niveau des échauffements ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que, quelle que soit la méthode utilisée, les étirements vont modifier les caractéristiques mécaniques du complexe musculo-tendineux. Ces modifications apparaissent après un nombre restreint d’étirement (par exemple 3 à 4 répétitions de 30 secondes d’étirement passif suffisent) et qu’elles disparaissent après 1 heure de repos.
Dans ces conditions, le complexe musculo-tendineux soumis à l’étirement devient plus extensible.
Ce qui signifie deux choses :
- il permettra des amplitudes articulaires maximales plus importantes,
- et, il offrira une résistance moins importante à son allongement, en d’autres termes le muscle s’allongera plus facilement.
Rendre le système musculo-tendineux plus extensible représentent incontestablement un avantage pour les gestes sportifs où de grandes amplitudes gestuelles sont recherchées, et lorsque la rapidité d’un mouvement risque d’être freinée par la résistance à l’étirement du muscle antagoniste : il convient alors de soumettre ce muscle antagoniste à des étirements
préalablement à la réalisation de l’exercice (par exemple, rôle des muscles ischios jambiers dans l’action d’attaque de la haie).
En revanche, accroître les amplitudes articulaires par une augmentation de l’extensibilité du complexe musculo-tendineux avoisinant, revient à diminuer leur capacité à emmagasiner de l’énergie potentielle pendant l’étirement, essentiellement autour
des positions neutres de l’articulation c’est à dire de la position où l’étirement est faible (ce phénomène s’inverse pour les positions d’étirement maximales). Pour les articulations dont rôle est de stocker beaucoup d’énergie sur de faibles débattements articulaires en position neutre (par exemple la cheville pendant l’appui de course) les assouplissements deviennent dès lors contre productif

Au total, il convient de choisir judicieusement les groupes musculaires que l’on souhaite étirer en fonction de leur sollicitation dans le geste sportif travaillé.
La Maisonnaise

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